Pourquoi paticiper ?ConsentementPlaceboRecherche et jeunes

Les Avantages

Dans une optique citoyenne, prendre part à la recherche médicale permet d’avoir une meilleure connaissance de la maladie et de trouver des meilleurs traitement pour les générations futures.

Pour bénéficier d’un suivi plus rapproché : la fréquence des visites est souvent augmentée, vous pouvez recevoir des soins dans un établissement de pointe avec du personnel aux connaissances actualisées, vous connaitrez mieux le personnel qui vous prend en charge et ca pourra rassurer votre famille et vos proches.

Dans l’espoir de bénéfice sur la santé puisque que vous pouvez bénécifier d’un traitement novateur avant sa mise en vente sur le marché.

Les contraintes

Il est nécessaire de se rendre disponible régulièrement pour les visites (et parfois accompagné) et dans le cas des étuds thérapeutiques, il y a des effets secondaires potentiels à la prise d’un traitement novateur.

Les Bonnes Pratiques Cliniques indiquent que le participant doit donner son consentement de manière libre, éclairé et écrit.

Cela signifie que :

  • vous pouvez refuser de participer à une étude sans que cela n’affecte votre prise en charge habituelle,
  • votre médecin va vous expliquer l’essai proposé, informations complétées par la note d’information (support écrit regroupant le rythme des visites, le rationnel, les possibles effets secondaires, …). De plus, vous êtes vivement encouragés à parler de votre participation à votre entourage tout comme à votre médecin traitant,
  • lors que votre première visite pour l’étude on vous demandera de signer un document attestant que vous acceptez de participer.

Il est aussi tout à fait possible de retirer son consentement à tout moment, sans devoir se justifier et sans que cela n’ai le moindre impact sur votre prise en charge médicale.

 

Le placebo est une substance pharmacologiquement inactive.

Montrer l’efficacité d’un candidat médicament nécessite la constitution d’un groupe contrôle afin de comparer ses effets soit à un placebo soit à une molécule de référence (molécule déjà autorisée dans la pathologie étudiée). On utilise généralement le placebo quand il n’existe pas de molécule de référence. Le candidat médicament ou le placebo sera alloué à chaque participant lors de la randomisation (attribution aléatoire). Généralement, ni le médecin ni le patient ne sont au courant du résultat de cette allocation : c’est le principe du double aveugle.

Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, il apparaît que les patients jeunes constituent un groupe particulièrement intéressant à partir desquels des recherches concernant l’histoire naturelle de la maladie, les connaissances physiopathologiques peuvent être développées. En effet, les patients jeunes présentent généralement peu de pathologies et reçoivent peu de traitements qui pourraient interférer avec les résultats de telles études.

Les patients jeunes sont souvent volontaires pour participer à des programmes de recherche (tout particulièrement ceux présentant une histoire familiale) de même que leurs familles, ils ne redoutent pas les examens, sont à l’aise avec les nouvelles technologies ; enfin, ils ne sont pas résignés et sont moins à risque d’être perdus de vue dans les suivis longitudinaux.

Généralement, les études acceptent les patients à partir de 50 ans